« Elle était bonne, la décision ». Désormais conforté par le Conseil d’État, qui a validé la légalité de la fin anticipée de la saison 2019-2020 de Ligue 1 et la méthode de classement retenue, la Ligue de football professionnel considère qu’elle ne pouvait pas faire de meilleur choix. « Je suis là pour prendre des décisions sur la base d’événements, de circonstances qui sont celles qui s’imposent à nous », a déclaré mardi soir le directeur général exécutif Didier Quillot sur RMC.
« Les autres pays ont une doctrine sanitaire différente »
Selon lui, les arbitrages pris par le gouvernement et l’UEFA ne laissaient pas d’autre choix au football français. « La reprise des entraînements collectifs, c’est le 22 juin. L’état d’urgence sanitaire se termine le 10 juillet. Il était initialement prévu le 24 juillet, mais il a été avancé. L’UEFA a confirmé ce week-end que notre interprétation était la bonne, sur la date butoir au 3 août parce qu’il y a ensuite la Ligue des champions », soutient Didier Quillot, convaincu qu’il aurait fallu que le championnat reprenne au plus tard le 17 juin pour finir dans les temps.
Mais comment expliquer que la Ligue 1 soit le seul championnat majeur à ne pas reprendre, par rapport aux voisins européens? « Les autres pays ont une doctrine sanitaire différente de la nôtre. Ils ont déconfiné plus vite, pas que dans le football. On n’a pas repris pareil dans les écoles, les plages ont été ouvertes plus tôt dans certains pays », a répondu Didier Quillot, tout en précisant qu’il ne lui appartenait pas de donner son avis sur la politique de l’exécutif français. « On est républicains et légalistes », a-t-il conclu.
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