Une épaisse fumée flottant au-dessus de la pelouse. Le choc entre le PSG et le Real Madrid a débuté dans un nuage grisâtre, qui a mis quelques minutes à se dissiper, mardi, en 8e de finale retour de la Ligue des champions (1-2). La conséquence d’un gros craquage de fumigènes orchestré par les ultras du Virage Auteuil, dont certains avaient également pris place à Boulogne pour l’occasion.
Durant toute la rencontre, les supporters parisiens ont allumé des « fumis » à intervalle régulier. Jusqu’à un craquage massif qui a provoqué une brève interruption de la rencontre en début de seconde période. Plusieurs joueurs, à l’image du capitaine Thiago Silva, leur ont demandé d’arrêter, tout comme Michel Montana, le speaker du Parc des Princes. Sans grand succès, puisque de nombreuses torches ont à nouveau été brandies en fin de rencontre, après l’expulsion de Marco Verratti et le but d’Edinson Cavani. De quoi couper les jambes des joueurs parisiens lors de deux périodes où ils mettaient la pression sur le Real. Et de quoi coûter cher au club.
Quel beau cadeau les ultras du PSG ont fait au Real en lançant des fumigènes au moment de l’égalisation de Paris. Obligeant le match à s’arrêter durant trois longues minutes et coupant ainsi tout l’élan que ce but aurait pu donner aux joueurs parisiens… Supporters? ?
— frédéric hermel (@fredhermel) 7 mars 2018
L’OM avait écopé d’un huis clos partiel
Car ces incidents pourraient valoir une sanction au PSG. Le règlement de l’UEFA prévoit une amende de 500 euros par fumigène et vu la quantité allumée mardi soir dans les tribunes (plusieurs dizaines, au bas mot), l’addition pourrait être assez salée. Sans compter la menace d’un huis clos partiel lors de la prochaine campagne européenne des Parisiens.
Pour des débordements similaires lors d’OM-Konyaspor en septembre dernier (1-0), le virage sud du Vélodrome avait été fermé trois mois plus tard pour la réception de Salzbourg (0-0). De quoi redouter un traitement similaire pour le PSG, qui avait déjà dû s’acquitter d’une amende de 40.000 euros après la réception du Bayern Munich fin septembre pour l’utilisation d’engins pyrotechniques dans leurs tribunes (3-0).
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