Face à la crise économique, les dirigeants de l’Olympique Lyonnais contribuent aussi à l’effort. À l’occasion de la publication des résultats financiers des neuf premiers mois de l’exercice fiscal en cours (du 1er juillet 2019 au 31 mars 2020), l’OL Groupe, entité qui chapeaute le club et l’ensemble des activités annexes, a dévoilé mardi soir des diminutions de salaires appliquées à sa direction. Le président Jean-Michel Aulas est concerné, pour près d’un tiers de sa rémunération fixe.
Le communiqué fait état d’une « diminution des salaires fixes de 15% pour les membres du Comité exécutif du groupe et une réduction à hauteur de 30% pour le mandataire social ». Or, comme l’a relevé Le Progrès, le mandataire social de la holding n’est autre que Jean-Michel Aulas. Une manière pour lui de participer à « l’effort consenti par l’ensemble du personnel » face aux problèmes économiques causés par la pandémie de Covid-19.
Discussions en cours pour les salaires des joueurs
Sur ces neuf premiers mois de l’exercice s’achevant fin juin, OL Groupe a dégagé un chiffre d’affaires de 265,7 millions d’euros. Il est en hausse de 19%. Pour autant, la crise sanitaire a coûté neuf millions d’euros sur la période allant jusqu’au 31 mars.
Pour limiter la casse sur le dernier trimestre, marqué par l’arrêt définitif de la Ligue 1 et la non-qualification en coupe d’Europe par le championnat, le groupe espère encore économiser entre 35 et 40 millions d’euros. Il compte sur la disparition mécanique des frais liés à la tenue des matches, mais aussi sur la réduction de masse salariale. Si le sujet est déjà réglé pour la direction, les négociations sont encore en cours avec les joueurs.
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