Le coronavirus va avoir un immense impact sur le futur marché des transferts, ce qui a de quoi inquiéter les clubs des pays habituellement vendeurs, comme la France, bien sûr, mais aussi le Portugal. Interrogé par la télévision portugaise, le président du Sporting, Frederico Varandas, a pris l’exemple de son dernier gros coup, Bruno Fernandes, parti au mercato d’hiver à Manchester United. « On a vendu Fernandes 80 millions (55 millions + 25 de bonus) en janvier. Aujourd’hui, à combien partirait-il? 20 millions? 30 millions? Personne ne sait. »
Un constat inquiétant pour des clubs, notamment ceux de Ligue 1, qui ont besoin de vendre pour équilibrer des comptes systématiquement dans le rouge.
A Manchester, on ne regrette pas d’avoir craqué sur Bruno Fernandes, même pour ce qui pourrait être le transfert le plus élevé avant longtemps: en quelques matchs, le milieu de terrain portugais a permis aux Red Devils de retrouver le Top 5 et il s’est même offert une place dans l’équipe-type de la saison de nombreux experts, en attendant que les matchs reprennent (s’ils reprennent.)
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