Les entraîneurs de clubs italiens de football ne veulent pas de l’accord « improvisé » par leurs employeurs concernant des baisses de salaire automatiques. Leur syndicat, l’AIAC, a fait savoir mardi qu’il n’avait pas l’intention de répondre favorablement à la demande globale des clubs de la Ligue italienne, comme le rapportent la Gazzetta dello Sport et l’agence de presse Ansa.
« Nous ne savons toujours pas ce qu’il adviendra des championnats. (…) Ce sont les lois de l’État et les règlements de la Fédération italienne de football qui feront foi », a écrit Renzo Ulivieri, président de l’Association italienne des entraîneurs. « Ceci étant, nous aimerions éviter toute controverse, parce que ce n’est pas le moment. Mais le ton employé, qui nous semble magistral, ne nous convient pas », a-t-il ajouté, soulignant néanmoins la « volonté de contribuer » des entraîneurs italiens.
Des écarts de salaire entre les entraîneurs
Cette position s’explique notamment par les écarts de rémunération entre les managers de premier plan et ceux moins connus, mais aussi les autres membres de staff: « Dans les clubs de football, il y a d’autres entraîneurs, instructeurs, formateurs et collaborateurs, qui ont de simples revenus de travail, même en-dessous de la moyenne nationale. Sur ces revenus, il n’est pas acceptable de penser à une quelconque réduction ».
Quelques jours auparavant, les clubs italiens se sont également heurtés au refus du syndicat des joueurs de signer un accord globale de baisse des salaires. Les footballeurs ont néanmoins ouvert la porte à des négociations privées, au cas par cas.
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