En quelques jours, l’OM a perdu deux hommes qui ont marqué son histoire. Après Michel Hidalgo, ancien directeur sportif du club décédé la semaine dernière, Pape Diouf, président de Marseille de 2005 à 2009, n’a pas survécu après avoir contracté le coronavirus. Le dirigeant est mort mardi à Dakar. La nouvelle a laissé Rolland Courbis sous le choc.
« Je ne voulais pas le croire »
« Ça fait huit jours de tristesse, a reconnu le membre de la Dream Team RMC Sport, ce mercredi sur RMC. On ne s’y attendait pas du tout. Pape était en pleine forme, en pleine santé. C’est un garçon qui était plaisant. C’était un plaisir de l’écouter parler. Il avait une façon de parler bien à lui puisqu’il avait la chance d’être intelligent et instruit. Hier soir, je ne voulais pas le croire quand on me l’a dit. »
« Il a été un bon président de l’OM »
« C’est tout une époque qui disparaît, poursuit-il. Je me rappelle que Louis Acariès avait été nommé chargé de mission par Robert Louis-Dreyfus pour trouver un remplaçant à Christophe Bouchet (en 2005, ndlr). Son choix avait été une surprise mais très intelligent puisqu’il connaissait la région, le club, les médias après avoir été lui-même journaliste, mais aussi le circuit des transferts puisqu’il avait aussi été agent. Il avait toutes les qualités pour être un bon président, ce qui a été le cas. »
Le décès de Pape Diouf à 68 ans interpelle aussi Courbis, ancien entraîneur du club (1997-1999), sur la dangerosité du coronavirus. « Ça fait quand même peur, conclut-il. Quand on voit des exemples comme ça, on se dit: vivement qu’on trouve la solution parce que personne n’est à l’abri de ce qui arrive là. »
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