Pauline Peyraud-Magnin s’est fait une belle frayeur. La gardienne d’Arsenal, doublure de Sarah Bouhaddi en équipe de France, a été testée positive au Covid-19. « La dernière fièvre ? C’était il y a trois-quatre jours », a-t-elle témoigné sur RMC ce lundi, depuis Londres, où elle est confinée. Mais c’est en France, d’après son récit, qu’elle aurait contracté la maladie responsable de plus de 3.000 décès (3.024 selon le dernier bilan) depuis le début de la pandémie sur le territoire national.
Une maladie vicieuse
« J’ai pris l’avion le 12 mars pour rentrer de France, direction l’Angleterre, a raconté Pauline Peyraud-Magnin. A partir de cet instant, avec ma colocataire, on s’était dit qu’on allait se confiner, se mettre en quatorzaine. Au bout de cinq jours, j’ai commencé à ressentir les premiers symptômes, une alternance entre de la fièvre et du froid. Je pensais que j’avais pris un simple coup de froid sauf qu’après, j’ai commencé à perdre le goût et l’odorat. Je me suis fais un peu peur. »
Le coronavirus est une maladie vicieuse, les premiers symptômes sont parfois trompeurs. Les patients qui éprouvent les symptômes témoignent tous de la même chose. Le Covid-19, c’est un peu comme les montagnes russes. « Cela fonctionne par pic, ça a duré environ dix jours, a expliqué la gardienne. C’est jamais les mêmes symptômes. Je me sentais mieux puis ça revenait. Le plus douloureux, c’était la détresse respiratoire. Je ne pouvais pas bouger, pas même me faire à manger. J’ai eu du mal à parler, c’était très compliqué. »
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