Depuis Sotchi où il a signé cet hiver, Adil Rami s’est replongé sur sa dernière saison à l’OM, achevée par un licenciement pour faute grave l’été dernier. l’international français a évoqué ce sujet lors d’un live Instagram, mercredi. Il est aussi revenu sur les difficultés de la défense marseillaise la saison dernière. Et sur les performances plutôt solides de son remplaçant en charnière cette saison, Alvaro Gonzalez.
Alvaro? « Tu mets ce mec avec l’année de merde qu’on a fait, ce n’est pas la même »
« Le mec pas mal, il est bien, parce que le bloc il est pas mal, explique l’ancien Lillois. Tu mets ce mec-là avec l’année de merde qu’on fait, et avec notre jeu, ce n’est pas la même, c’est beaucoup plus compliqué. »
« Là, t’as un bon coach »
Il précise sa pensée en images en adressant un tacle un déguisé à certains de ses coéquipiers et Rudi Garcia. « A une période, l’autoroute A8 (autoroute du Sud de la France qui relie Aix-en-Provence à la Côte d’Azur, ndlr) on l’avait, radars, pas radars, il y a tout qui passait, sourit-il. Pourtant le football c’est super facile. Soit tu es en bloc, soit tu ne l’es pas. Soit tu te bats, soit tout le monde défend, soit… »
« A un moment donné, on avait perdu ce délire-là à l’OM, tout le monde voulait briller. Parce qu’à Marseille on veut toujours briller individuellement quand ça perd un peu les pédales. Là t’as un bon coach (André Villas-Boas qui a remplacé Rudi Garcia), qui te fait comprendre des choses. Le plus important c’est le bloc défensif. C’est la base, la base du bâtiment. Après tu peux monter dans les fondations. »
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