Ça se précise du côté d’Arsenal. Alors que cinq noms sont évoqués depuis plusieurs semaines pour succéder à Arsène Wenger à la tête du club, trois hommes se détachent désormais du lot. Selon le Daily Mail, le poste se jouerait entre Massimilano Allegri, Mikel Arteta et Patrick Vieira.
Enrique et Löw s’éloignent
Les dirigeants des Gunners auraient dans un premier temps écarté de la liste Luis Enrique. Bien que très apprécié du directeur des affaires sportives Raul Sanllehi, l’ancien entraîneur du Barça aurait des exigences salariales jugées démesurées par le club. L’Espagnol réclamerait un salaire de 15 millions de livres sterling par saison.
Joachim Löw, lui aussi, ne ferait plus partie des tablettes des dirigeants. Egalement favorisé par certains membres de la hiérarchie, l’agenda du technicien allemand défavoriserait son arrivée à Londres. En effet, les Gunners souhaitent recruter un entraîneur avant le début de la Coupe du monde, alors que Joachim Löw, toujours à la tête de la Mannschaft, ne devrait pas s’engager avec un club avant la fin de la compétition.
Allegri en pole position
Si ses exigences salariales ne sont pas exorbitantes, Massimiliano Allegri serait en pôle position pour obtenir le poste. Les dirigeants britanniques, conscients que la Juventus de Turin s’apprête à réaliser le doublé coupe/championnat en Italie, attendent que les festivités se passent pour accélérer les discussions avec l’entraîneur transalpin.
Ce dernier a par ailleurs évoqué son avenir à la suite de la victoire de la Juve en finale de Coupe d’Italie mercredi soir.
« J’ai un contrat avec la Juventus, et comme chaque année, nous aurons des discussions à la fin de la saison pour planifier l’avenir », a-t-il expliqué en conférence de presse.
Le pari de la jeunesse?
Cependant, Arsenal pourrait également vouloir miser sur la jeunesse. Selon les informations du Daily Mail, cette stratégie serait même privilégiée par certains dirigeants. Engager un entraîneur inexpérimenté, tel que Mikel Arteta ou encore Patrick Vieira, toujours cités avec insistance, permettrait au club de faire des économies par rapport à un manager qui dispose déjà d’un important palmarès.
Mais aussi d’avoir plus de pouvoir sur la composition du staff, puisqu’un entraîneur exigeant est plus enclin à exiger le recrutement de certains de ses adjoints en complément de sa venue. En avril dernier, alors qu’il était encore en poste, Arsène Wenger estimait que Patrick Vieira avait « le potentiel » pour « un jour » lui succéder. Une prémonition?
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