Le match PSG-OL, comptant pour la 17e journée de D1 féminine, a été maintenu au samedi 14 mars (14h30). Dans un communiqué publié mardi, l’OL « s’insurge contre la décision de la Fédération française de football ». Le club de Jean-Michel Aulas juge que « cette décision rendue tardivement » met en cause « l’équité de la compétition ». L’affaire ne date pas d’hier. Le 20 février dernier, le président de l’Olympique Lyonnais exposait les mêmes griefs et des arguments identiques pour défendre la position de son club.
L’OL se déplacera « diminué et frustré »
Comme il l’avait déjà indiqué à l’époque, l’OL rappelle ce mardi qu’il avait pourtant « proposé plusieurs autres dates pour cette rencontre »: le samedi 29 février, lundi 16 mars ou encore l’inversion de deux journées de championnat. Toutes ces propositions avaient été refusées par le Paris Saint-Germain. « C’est donc diminué, frustré et de plus sans ses supporters, que l’Olympique Lyonnais devrait se rendre à Jean-Bouin pour le choc de la D1 féminine […] match décisif dans l’attribution du titre », conclut l’OL.
En effet, le PSG pointe à trois longueurs de l’OL au classement du championnat de France de D1 féminine avant cette rencontre de la 17e journée. Une victoire par deux buts d’écart pourrait permettre au PSG de reprendre les commandes du championnat. L’OL sera privé pour ce match de trois joueuses (Alex Greenwood, Nikita Parris et Saki Kumagai) qui disputent actuellement la Shebelieve Cup aux Etats-Unis, sans compter les blessées. Et elles sont légion: Ada Hegerberg, et Lucy Bronze, par exemple, pour ne citer qu’elles.
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