La satisfaction et la frustration. La satisfaction d’avoir enfin rejoué et la frustration d’avoir vu son but être annulé par le VAR. Pour la première fois depuis le 30 novembre, Olivier Giroud a disputé un match avec Chelsea. Un choc de Premier League face à Manchester United, ce lundi soir, sur lequel il a failli avoir une grande influence. Entré en jeu à la place de Michy Batshuayi à la 68e minute, le Français (33 ans) a placé sa tête sur un centre de Mason Mount à la 77e minute. David De Gea était battu, mais le VAR a sauvé le gardien des Red Devils. Le but a été refusé pour une position de hors-jeu d’Olivier Giroud, pour quelques centimètres. Une vingtaine de minutes plus tôt, un autre Français, Kurt Zouma, avait déjà été victime du VAR. Une égalisation refusée pour une poussette de Cesar Azpilicueta, lui-même déstabilisé par un Mancunien.
« Evidemment, quand c’est contre nous, c’est toujours très frustrant, explique Olivier Giroud à propos de cette assistance vidéo défavorable aux Blues. J’estime que le genre de duels qu’il y a eu sur le but de Kurt arrive tous les week-end. C’est d’ailleurs Azpi qui se fait pousser dans son dos. C’est très dur à encaisser, qui est plus pour moi, sur le plan personnel. Je rentre et je marque. J’essaye de rester avec Maguire, je sais que Mason (Mount) va mettre un centre assez fort au premier poteau. Je ne vois même pas le départ du ballon. Et ça se joue à un demi-pied… Dans ces cas-là, t’as envie de dire qu’on pourrait s’abstenir de la VAR. Nous, les attaquants, on essaye de ne pas être hors-jeu, de rester à la limite. Si à chaque fois, il faut prendre un ou deux pas de sécurité… C’est très, très frustrant ce soir. »
« C’est sûr que ça n’a pas été facile »
La bonne nouvelle, pour Olivier Giroud, c’était quand même d’être sur le terrain. En l’absence de l’Anglais Tommy Abraham, blessé à une cheville, le Français était sur la feuille de match. Il n’avait pas pu partir au mercato, après des semaines de discussions avec d’autres clubs. « A partir de mi-décembre, et sur le mois de janvier, j’étais entre deux eaux, avoue Olivier Giroud. J’étais en instance de départ. A partir du 1er février, je me suis remis dedans. Je regarde de l’avant. Je vais tout donner, le meilleur, pour Chelsea et puis pour moi aussi sur le plan personnel. J’ai des objectifs à atteindre. C’est sûr que ça n’a pas été facile. Mais maintenant, on se reconcentre. Je suis à 100% déterminé, derrière le club, pour atteindre nos objectifs. Ça fait du bien en tout cas de retrouver la pelouse et ces sensations. »
A l’approche des matchs amicaux de l’équipe de France (27 mars contre l’Ukraine, 31 mars contre la Finlande), et à quatre mois du premier rendez-vous de l’Euro 2020 (France-Allemagne le 16 juin), Olivier Giroud doit maintenant espérer avoir de nouveau sa chance pour rassurer Didier Deschamps.
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