Zlatan de retour dans un club qu’il ne voulait pas quitter
« Après le dernier match à Los Angeles, j’ai tout de suite parlé avec Paolo (Maldini, ancien joueur légendaire du club devenu dirigeant, ndlr). J’ai reçu plus de demandes à 38 ans qu’à 28. J’étais sincère et je me suis dit: soit je cherche un contrat de trois ans pour encore prendre le maximum (d’argent), soit je choisis le meilleur défi. Après Bergame (contre qui Milan a perdu 5-0 en décembre), il y a eu beaucoup d’appels de Zvonimir Boban (autre dirigeant), mais ce n’était pas une décision difficile à prendre. Quand je suis parti (en 2012 au PSG, ndlr), je suis parti sans ma volonté. La situation était comme elle était, on n’a rien pu faire. Puis, je suis allé au PSG, United, Galaxy… Milan est comme ma maison. Quand je suis arrivé de Barcelone (en 2010), Milan m’a apporté la joie de rejouer au football. Maintenant je suis là et je vais tout faire pour améliorer les choses. »
Il promet d’être intransigeant avec les jeunes
« Avec les jeunes coéquipiers, je serai encore plus méchant (rire). J’ai deux enfants et je sais comment faire pour faire grandir les enfants! Non, je serai moi-même. Je m’entraîne dur et nous devons beaucoup travailler. Vous devez savoir comment souffrir car sinon vous ne faites pas de votre mieux pour l’équipe. Tout le monde ne sait pas comment souffrir, mais J’aime travailler dur. Parfois, j’attends trop, mais tout le monde doit travailler. «
Ravi de croiser la route de Ronaldo
« C’est bien qu’il soit en Italie, voyons ce qui se passe. »
Il est « prêt » à jouer
En début de conférence de presse, Zlatan Ibrahimovic a confié qu’il était « prêt » à jouer. Dès lundi face à la Sampdoria Gênes? Peut-être, même s’il n’a plus évolué en compétition officielle depuis fin octobre. « Le défi est contre moi-même, a-t-il confié. Si je suis sur le terrain pour ne pas donner de résultats, c’est inutile, mieux vaut en mettre un autre. Mais le but est de continuer comme jusqu’à présent et de rester à des niveaux élevés, marquant et aidant. Je sais quoi faire. » Il estime pouvoir apporter dans un rôle nouveau. « Si je ne marque pas, mais que je fais des passes décisives, c’est bien parce que seul le collectif compte. »
Une connaissance limitée de l’effectif milanais
« Je ne connais pas très bien les joueurs de l’équipe, je dois d’abord aller dans les vestiaires et les connaître. J’ai toujours essayé de faire de mon mieux, puis cela dépendra aussi des choix de l’entraîneur. Je ne sais pas s’il y aura un joueur comme Nocerino (ancien joueur du club qui avait formé un duo prolifique avec le Suédois en 2011-2012, ndlr). »
Son âge ne l’inquiète pas
« Je n’ai pas vu beaucoup de joueurs de 38 ans revenir dans un club comme celui-ci. Mais s’ils m’ont fait signer, cela signifie qu’ils croient en moi. Je suis heureux, c’est un test pour moi de savoir si je fais la bonne chose. (…) Physiquement, j’ai changé beaucoup, mais mentalement, je n’ai pas tant changé que ça. L’expérience change, je fais les choses différemment. Un joueur intelligent sait ce qu’il peut faire et ce qu’il ne peut pas faire. »
Il aurait pu revenir plus tôt
« J’ai parlé avec Leonardo (alors directeur sportif de Milan) à un moment pour revenir mais je ne me sentais pas prêt pour revenir après un an de blessure. J’étais bien à Los Angeles, je voulais me sentir vivant. Mais après deux saisons, je me sens beaucoup plus vivant et prêt à jouer en Italie. Quand j’ai quitté Paris pour Manchester United (en 2016), la situation était différente. »
Il se voit rester
« Quand tu as une bonne relation avec le club, il y a la possibilité que je puisse rester. Tant que je suis actif, j’aime jouer. Six mois sont importants pour comprendre si je vais bien et si je peux donner des résultats, sinon je ne suis pas là pour rester, je m’en fiche. Cela me donne beaucoup d’adrénaline et me met au défi d’être au plus haut niveau. Je veux apporter des résultats au club. »
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