Quand on est confiné, parfois, on s’embête un peu. On ne sait plus trop quoi faire. Et on se pose des questions à la con. Exemple: c’est quoi, le match le plus « ouf » de l’histoire du football? Avant d’entamer la quête, il faut définir ce « ouf ». On ne parle pas du match avec le plus grand nombre de buts pour le vainqueur, où le record se déniche du côté de Madagascar avec un 149-0 pour l’AS Adema contre le SO Emyrne en THB Champions League en octobre 2002, résultat rendu possible par l’acharnement des joueurs du SO à mettre la balle dans leurs propres filets pour protester contre un penalty injuste contre eux dans un match antérieur. 

Quête sans fin

Si vous aimez ce genre de grand écart, le site Séquano-Dionysien est fait pour vous avec la plus grosse compilation du genre qu’on a pu trouver sur la toile. Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse. On cherche plutôt les matches « oufs » selon l’un des sens du mot originel, fou, dans le Larousse: « Qui est contraire à la raison ». Notre quête est celle du suspense. Du faible écart dans la dinguerie. Reformulons: quel est le match avec le plus grand nombre de buts marqués mais un seul but d’écart? Un scénario à la Marseille-Montpellier en août 1998, quand l’OM de Coach Courbis, Laurent Blanc, Robert Pires et Christophe Dugarry avait remonté le 0-4 de la pause pour s’imposer 5-4.

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Précision d’emblée: cette quête est sans fin. Entre les petites divisions du football amateur, les différentes compétitions et les résultats du passé difficiles à déterrer de certains pays, même l’internet moderne fouillé des heures et des heures ne permet pas de trouver une réponse certaine. Séquano-Dyonisien recense ainsi quelques bizarreries impossibles à connaître ou presque si vous n’étiez pas au stade. Il y a le 10-9 du FC Brunstatt Didenheim sur la pelouse du SR Saint-Amarin au premier tour (région Alsace) de la Coupe de France 2017-2018. Même score pour les féminines de Blackburn United face à celle de Ayr United – avec sept buts en prolongations! – lors de la Coupe d’Ecosse 2018 ou encore dans un match de quatrième division roumaine et trois de Coupes régionales allemandes. Bref, c’est indémerdable. 

Pas « mieux » que 6-5 dans l’élite

Mais la quête devient jouable si l’on se contente d’un spectre limité. On a donc choisi de s’intéresser aux cinq grands championnats européens, selon la formule consacrée, Angleterre, Espagne, Allemagne, Italie, France, en couvrant les deux divisions principales via notamment la base de données du site mondedufoot. Premier constat: si on en trouve aucun en Ligue des champions ou en Coupe du monde (il y a un 6-5 après prolongations, Brésil-Pologne en 1938, et le France-Argentine 4-3 de 2018 est le plus beau spécimen du genre sur quatre-vingt-dix minutes dans cette compétition), alors que l’Euro en offre un avec la demi-finale Yougoslavie-France de 1960, un 5-4 façon Marseille-Montpellier n’est pas si rare que cela.

En Bundesliga, par exemple, on en trouve cinq entre 2008 et 2017. Sur la période 2009-2020, on en trouve aussi cinq en Ligue 2 française, le dernier en novembre 2020 avec la victoire de Valenciennes à Toulouse. Et entre 1992 et 2017, la Serie A en a connu dix, avec la particularité de voir la Roma en perdre deux à domicile et l’AC Milan en gagner deux à l’extérieur, dont un au scénario fou en septembre 1992 à Pescara (1-0 Pescara, 2-1 Milan, 4-2 Pescara dès la 23e avec deux buts contre son camp de Franco Baresi et 5-4 Milan après un triplé de Marco Van Basten).

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Mais en Ligue 1, peu connue pour ses envolées offensives, la chose se fait plus rare: seuls deux 5-4 depuis Marseille-Montpellier, le premier la saison suivante (1999-2000) avec une défaite de… Montpellier à Saint-Etienne après avoir mené 2-0, le second lors de l’exercice 2011-2011 avec une victoire de Bordeaux à Lille (pourtant revenu de 1-4 à 4-4). Ce score semble donc trop « bas » pour compléter notre quête. Il faut regarder un étage au-dessus. Mais pas plus loin. Dans les championnats de première division des pays étudiés, aucun match n’a jamais fait « mieux » que 6-5.

En France, on en a connu deux. Le premier en septembre 1949 pour une défaite de Montpellier (décidément…) à domicile contre Rennes. Les Montpelliérains menaient pourtant 2-0 puis 3-1 avant… cinq buts de suite de Rennes, dont un triplé de Jean Grumellon. Le second a eu lieu seize ans plus tard, en septembre 1965, pour un succès de Toulouse – jamais mené dans un match sans égalité à part à 0-0 – à la maison contre Rouen. Il y a très longtemps, donc. 

Le Bayern pour un Marseille-Montpellier en plus dingue

A l’étage inférieure, en deuxième division, on trouve un exemple beaucoup plus récent: Valenciennes-Béziers en avril 2019, où Valenciennes va mener 1-0, 3-2, 4-3 puis 5-3 à la 74e avant de prendre trois buts par les visiteurs en seize minutes. En Allemagne, la Bundesliga fait un peu mieux que notre élite avec trois 6-5 dans l’histoire. Il y en a un en juin 1969 avec la victoire du Werder Brême chez lui contre le Borussia Mönchengladbach. Le deuxième a eu lieu en juin 1975, une victoire folle du Fortuna Düsseldorf à la maison face au Bayern Munich où tous les buts sont inscrits entre la 29e et la 72e pour onze réalisations en quarante-trois minutes, soit un peu plus d’un but toutes les quatre minutes!

Le dernier concerne encore le Bayern pour un succès sur la pelouse du VfL Bochum en septembre 1976 dans un match qui est un Marseille-Montpellier en plus dingue: Bochum met quatre buts entre la 24e et la 53e pour mener 4-0 avant une folle remontée munichoise pour reprendre la tête 5-4 à la 76e (!), une égalisation de Bochum puis le but décisif du Bayern via Uli Hoeness à la 89e.

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La deuxième division allemande en a aussi connu plusieurs avec une particularité: le Fortuna Köln en a perdu un à domicile, en mars 1989 contre le SG Wettenscheid 09, après en avoir gagné un à l’extérieur contre TeBe Berlin en juin 1979, avec l’équipe à la maison qui menait chaque fois 5-3 avant de perdre. Du côté de l’Italie et de la Serie A, on en trouve deux. Le premier en octobre 1942 pour une victoire du Genova 1893 Circolo del Calcio chez lui contre la Lazio, le second pour ce qui est sans doute le plus spectaculaire derby de l’histoire avec le succès de l’Inter à domicile contre l’AC Milan en novembre 1949, match dingue où le « visiteur » mène 4-1 après vingt minutes de jeu avant de voir l’Inter mettre quatre buts (en vingt minutes également) pour prendre la tête pour la première fois, 5-4. Les Rossoneri égalisent mais Amadeo Amadei inscrit son troisième but pour donner la victoire aux siens… neuf mois après un premier derby de l’année 49 qui avait donné le ton avec un spectaculaire nul 4-4.

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En Espagne, la Liga – où il y a eu un 6-6, Atlético Madric-Athletic Bilbao en janvier 1950 – monte elle aussi jusqu’à 6-5 avec la victoire de l’Espanyol Barcelone sur la pelouse du Real Zaragoza en septembre 1951, un match où les Catalans menaient 6-1 à la 53e (avec un premier but à la 30e!) avant de voir Zaragoza revenir. La Segunda Division a elle connu deux 6-5, CD Mestalla-Racing Ferrol en novembre 1947 et Racing Santander-Hercules CF en octobre 1948, mais aussi un 6-6 fascinant en décembre 2014: le CD Numancia était mené 6-3 à la 80e à la maison contre le CD Lugo avant d’égaliser avec deux buts dans les arrêts de jeu. Et l’Angleterre? Fidèle à sa réputation de grand spectacle. La première division anglaise, qui a connu un 6-6 entre Leicester et Arsenal en avril 1930, est en effet celle qui présente le plus de 6-5: huit, tous entre décembre 1925 et septembre 1958. 

Bobby Gurney, le spécialiste

On ne va pas tous les raconter, ce papier deviendrait trop massif, mais on peut noter que Sunderland a pris part à trois d’entre eux, pour deux défaites et une victoire. Le premier était à domicile face à Liverpool en décembre 1930, succès sous un gros brouillard qui donnait l’impression aux médias de voir « des spectres mouvants » sur le pré en seconde période. Le deuxième est une défaite à West Bromwich Albion en mars 1934 malgré trois buts de Bobby Gurney… qui avait déjà mis un triplé dans le match face à Liverpool (mais aussi un quadruplé dans une victoire 7-4 sur Bolton en octobre 1932, le garçon aimait les matches dingues). Le troisième, un revers à Derby County en décembre 1950, se fera sans Gurney – retraité – mais sur un terrain couvert de neige qui aidera beaucoup au spectacle proposé avec des défenseurs incapables de se retourner assez vite pour suivre les attaquants.

« Le match du siècle » 

Un des 6-5 anglais raconte aussi le rythme dingue du football de l’époque: Manchester City est battu sur ce score à Bury le 25 décembre 1925 avant une nouvelle défaite 2-0 contre le même Bury… le lendemain, cette fois à domicile. Les deux autres matches intéressants à évoquer concernent Chelsea avec une victoire contre Newcastle en septembre 1958 et une défaite face à Manchester United en octobre 1954. Surnom donné sur le moment au succès des Blues face aux Magpies? « Le match du siècle ». Avec onze buts en soixante-huit minutes, il l’avait bien mérité. Chelsea avait ouvert les hostilités, 1-0. Newcastle avait ensuite pris le dessus 2-1. Puis Jimmy Greaves, dix-huit ans, futur vainqueur de la Coupe du monde 1966, avait remis les locaux en tête avec deux buts en autant de minutes. Menés 3-2, les Magpies passaient à 5-3 en leur faveur.

L'équipe de Chelsea lors de la saison 1958-1959 DR – L’équipe de Chelsea lors de la saison 1958-1959

Mais la sortie de Gordon Hughes, nez cassé après une collision, redonnait espoir à un Chelsea qui profitait d’être à onze contre dix (il n’y avait alors pas de remplacements) pour renverser la situation une dernière fois avec deux derniers buts signés Ron Tindall, joueur de cricket durant les mois sans football. Et Stamford Bridge de se mettre à entonner la chanson de l’émission Six-Five Special, nouveau programme musical télévisé dont le titre devenait l’autre surnom de ce match pas comme les autres.

La défaite face aux Red Devils mérite aussi un focus. Devenu manager de Chelsea en 1952, Ted Drake s’était donné pour mission d’instiller un esprit de vainqueur au club londonien, jamais champion dans son histoire. Exit le surnom Pensioners, « les retraités », place aux Blues. Exit le cartoon d’un septuagénaire grimaçant, place à un logo à la Rangers avant de passer au lion toujours présent aujourd’hui. Mais niveau football, personne n’attend monts et merveilles de ce Chelsea, au contraire de United, un des favoris pour le titre.

Un septuplé… mais une défaite

Un MU qui va martyriser les locaux en menant 6-3 grâce à un triplé de Dennis Viollet, un doublé de Tommy Taylor et un but signé Jackie Blanchflower. Les deux derniers buts du triplé de Seamus O’Connell, un amateur qui était éleveur de bétail en parallèle, permettront à Chelsea de revenir à une longueur au coup de sifflet final. Mais cette victoire représente bien l’un des premiers gros coup d’éclat des « Busby Babes », groupe de jeunes joueurs formés au club qui vont mener Manchester à deux couronnes nationales en 1956 et 1957 sous les ordres de Matt Busby avant d’être décimés dans le crash aérien de Munich en février 1958. Ce qui n’empêchera pas Chelsea de… remporter le premier titre de son histoire à l’issue de cet exercice 1954-1955.

Matt Busby (debout au centre) entouré de ses "Busby Babes" de Manchester United Icon Sport – Matt Busby (debout au centre) entouré de ses « Busby Babes » de Manchester United

Rayon 6-5 et Angleterre, on se doit aussi de faire une entorse à notre règle pour évoquer un match dingue en FA Cup il y a seulement quelques semaines. En novembre dernier, une rencontre du premier tour a opposé Torquay United, à domicile, à Crawley Town. Torquay mène 2-1 à la 90e. Puis trois buts sont marqués dans les arrêts de jeu pour arriver à 3-3. Mais Torquay reprend la main en prolongations et mène 5-3 à la 107e. Avant d’encaisser trois buts en dix minutes!

Une FA Cup qui nous offre une autre histoire irréelle avec le « replay » du quatrième tour qualificatif entre Dulwich Hamlet et St Albans City en novembre 1922, deux équipes privées de leur gardien titulaire, conclu sur une qualification… 8-7 des locaux en prolongations (6-6 à la fin du temps réglementaire) malgré une stat sans doute inégalable: Wilfred Minter, attaquant de City, avait marqué les sept buts de son équipe (!), dont un triplé en dix minutes pour la bascule entre 5-3 Dulwich et 6-5 City, sans pouvoir empêcher la défaite. Difficile de faire plus frustrant pour lui… 

Charlton-Huddersfield, bonbon absolu

Mais alors, 6-5 est-il le bout de notre recherche en championnat? Dans les divisions d’élite, oui. Mais pas dans les deuxièmes divisions, où on trouve deux 7-6. Le plus récent vient d’Allemagne avec la victoire de Kaiserslautern à la maison contre le SV Meppen en juin 1997. Mais son scénario n’est pas dingue : Kaiserslautern mène tout le long, sans une égalité hormis à 0-0, et se fera juste peur avec le retour de Meppen de 7-3 à 7-6 entre la 79e et la 88e.

Le second rattrape la frustration. Il faut se tourner vers l’Angleterre, où la deuxième division a aussi connu deux 6-5 (victoires de Walsall Town Swifts sur la pelouse de Crewe Alexandra en novembre 1892 et de Grimsby Town contre Burnley à domicile en octobre 2002). Laissez-moi vous présenter le bonbon absolu. Charlton Athletic contre Huddersfield Town, le 21 décembre 1957. Tellement unique que ce match possède sa propre page Wikipedia.

Le compte-rendu du match Charlton-Huddersfield de décembre 1957 dans le Huddersfield Daily Examiner DR – Le compte-rendu du match Charlton-Huddersfield de décembre 1957 dans le Huddersfield Daily Examiner

Les deux équipes s’étaient déjà rencontrées lors la première journée de cette saison 1957-1958, premier exercice complet de Bill Shankly (futur manager légendaire de Liverpool) sur le banc de Huddersfield, pour un 3-3 qui annonçait la couleur puisque Charlton menait 3-0 à la pause. Mais le retour va dépasser l’entendement. Dans un stade moins rempli que d’habitude en raison d’une météo capricieuse et du shopping de Noël, le capitaine et défenseur central de Charlton, Derek Hufton, se fait une luxation de l’épaule dès la 17e minute en retombant mal sur un duel aérien. Il est envoyé à l’hôpital et les locaux doivent finir à dix car les remplacements n’existent pas encore. Mais Huddersfield, privé du jeune prodige Denis Law en raison d’une blessure et où évolue le futur champion du monde 1966 Ray Wilson, doit attendre la 27e pour profiter de son avantage numérique et prendre l’avantage via Les Massie. Douze autres buts seront marqués dans les soixante-deux minutes suivantes, dont onze en seconde période.

Johnny Summers, le héros de la victoire historique de Charlton sur Huddersfield en 1957

C’est d’abord Alex Bain qui permet aux visiteurs de mener 2-0 à la pause. Dès la reprise, Johnny Summers – passé d’ailier gauche à avant-centre à la mi-temps pour tenter de faire bouger les choses, et qui avait aussi changé de chaussures pour en prendre des nouvelles – réduit l’écart. Mais Huddersfield passe à 4-1 en quatre minutes, sur un terrain de plus en plus boueux, grâce à Alex Bain et Bill McGarry. C’est ensuite Bob Ledger qui monte les visiteurs à 5-1 à seulement vingt-sept minutes du coup de sifflet final.

A dix contre onze, Charlton doit surtout éviter une plus grosse raclée. Une partie du public quitte même les tribunes. Grosse erreur. Car l’improbable va arriver. Chaud comme la braise, alors que son manager Jimmy Trotter ne croyait plus trop en lui à cette époque, Johnny Summers prend feu et marque quatre fois en dix-sept minutes, les trois derniers en huit minutes, tous de son mauvais pied (le droit), avec avant cela une passe décisive pour Johnny Ryan, pour permettre aux siens de prendre la tête 6-5 à la 81e. Vous avez bien lu : de 1-5 à 6-5 en dix-neuf minutes! Dingue.

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Mais Stan Howard stoppe la fête en égalisant à la 86e. Avant la libération avec le doublé de Johnny Ryan sur le dernier tir du match pour une victoire 7-6. Les joueurs, Summers (buteur cinq fois en cinq tirs) en tête, rejoignent les fans en tribunes pour célébrer ce succès incroyable fêté presque comme un titre. Au Miller Hospital de Greenwich, le blessé Derek Ufton n’en croit pas ses oreilles et doit attendre la visite de son coéquipier Stuart Leary pour réaliser que l’impensable s’est bien produit. Trois semaines après, le même stade sera beaucoup plus rempli pour un Charlton-Huddersfield en « replay » du troisième tour de la FA Cup (2-2 lors du premier match à Huddersfield). Les fans espèrent une orgie offensive similaire. Ils auront droit à une victoire… 1-0 des locaux.

Un compte-rendu du match historique Charlton-Huddersfield en décembre 1957 DR – Un compte-rendu du match historique Charlton-Huddersfield en décembre 1957 Une image du match historique Charlton-Huddersfield en décembre 1957 DR – Une image du match historique Charlton-Huddersfield en décembre 1957

Plus de soixante ans plus tard, Huddersfield reste la seule équipe de l’histoire du foot anglais professionnel à avoir marqué six buts dans un match perdu. Et Charlton sera au cœur d’un nouveau morceau d’histoire moins de trois ans plus tard, en octobre 1960, avec une nouvelle équipe qui viendra mettre six buts à The Valley sans s’imposer avec un nul 6-6 contre Middlesbrough, toujours en deuxième division. Johnny Summers, lui, mettra un autre quintuplé dans le même championnat, en octobre 1960 contre Portsmouth, avant de mourir d’un cancer en juin 1962 à seulement trente-quatre ans. Il aura été le personnage principal d’un match à jamais dans la légende. En 2001, The Observer placera ce Charlton-Huddersfield comme seul représentant du football dans sa liste des « dix plus grands comebacks de l’histoire du sport ». Bonne pioche. On n’a pas trouvé mieux. 

https://rmcsport.bfmtv.com/football/1-5-a-la-62e-7-6-a-la-fin-a-la-recherche-du-match-le-plus-ouf-de-l-histoire-2028312.html

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