Plus d’un an après sa dernière apparition, Samir Nasri, 31 ans, a rejoué en match officiel la semaine passée, lors de l’affiche de Cup entre West Ham et Birmingham (2-0). Et le milieu offensif français devrait de nouveau avoir l’occasion de s’illustrer, en Premier League cette fois, samedi contre Arsenal (13h30, sur RMC Sport).
Heureux d’être de retour sur les terrains, le natif de Marseille n’en oublie pas pour autant le long tunnel qu’il vient de traverser après une suspension pour dopage. Une suspension qui aurait pu mettre un terme à sa carrière, et qu’il a toujours du mal à accepter.
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« La pire expérience de ma carrière »
« Je suis toujours contrarié car je n’ai pris aucune substance, s’est défendu Nasri au micro de Sky Sports. C’est juste le dosage des vitamines qui était trop important. J’aurais pu les prendre en deux jours, mais je l’ai fait en une seule journée, et je le regrette car j’étais malade. J’ai pourtant une ordonnance, mais elle n’a pas été acceptée. »
Pointé du doigt, l’ancien Olympien a pensé, un temps, qu’il ne rejouerait plus jamais. « J’ai déjà perdu un an de ma carrière, et ils parlaient à un moment d’une suspension de quatre ans, rappelle-t-il. Plein de choses me sont venues en tête. J’ai pensé que ma carrière était terminée. Alors avoir une seconde chance me rend heureux. »
Et l’international d’ajouter: « Cette expérience a été la pire de ma carrière. C’était le pire sentiment au monde. Si vous n’êtes pas solide et que vous n’avez pas le soutien de votre famille et de vos amis, je pense réellement que vous pouvez tomber en dépression, car ils vous privent de ce que vous aimez le plus. »
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