L’Uruguay rejoint l’équipe de France au forceps

L’équipe de France est fixée sur son sort, ce sera l’Uruguay. La Céleste se présentera sur la route des joueurs de Didier Deschamps en quart de finale de la Coupe du monde, vendredi. Remarquable d’abnégation, la Céleste a dominé le Portugal (2-1) d’une courte tête, ce samedi au stade Ficht de Sotchi. La sélection uruguayenne doit ce succès en grande partie à la réussite d’Edinson Cavani, auteur d’un doublé fantastique.

Cavani, un doublé somptueux…

Assurément, Edinson Cavani a marqué ce match de son empreinte. L’attaquant du PSG s’est encore dépensé sans compter sur la pelouse du stade Ficht, contre le Portugal. Affûté comme jamais pour ce 8e de finale de la Coupe du monde, on l’a vu travailler en qualité de premier rideau défensif, harceler ses adversaires avec la grinta qu’on lui connaît. Mais c’est surtout dans la surface adverse que son sélectionneur l’attendait. Et « Edi » n’a pas déçu, avec deux buts inscrits, les seuls de son équipe. Précieux.

… mais il s’est blessé

L’attaquant uruguayen est sorti en fin de match, visiblement touché au mollet. L’équipe de France espère sans doute qu’il ne sera pas disponible tant sa présence sur le terrain inspire la crainte et, à l’inverse, galvanise ses coéquipiers. Mais pour le spectacle et le football, il vaudrait mieux que ce ne soit pas trop grave. Car El Matador a bien mérité son surnom ce soir.

Auteur de l’avant-dernière passe côté droit, sur l’ouverture du score, il s’est trouvé au second poteau à l’intérieur de la surface de réparation pour reprendre un centre millimétré de Luis Suarez d’une tête rageuse (7e). Son 44e but en 105 sélections, et la 12e passe décisive de Luis Suarez pour l’attaquant du PSG. Mais sur le deuxième but, Cavani ne doit rien à personne. Sur une phase de jeu qu’il affectionne, El Matador a ouvert son pied à gauche et repris le ballon sans contrôle pour le placer dans le petit filet opposé.

Une organisation défensive à toute épreuve

L’Uruguay a vécu deux matches dans le match contre le Portugal. Une première période où la Céleste a fait étalage d’une maîtrise parfaite de son système de jeu, et une seconde où elle a souffert et parfois plié, comme sur l’égalisation de Pepe au retour des vestiaires. Organisée et disciplinée, l’Uruguay a construit son succès sur une défense très structurée, qui a bien glissé et souvent répondu aux situations proposées par l’adversaire.

Après Messi, Ronaldo prend aussi la porte

Sans jamais s’affoler, l’arrière-garde emmenée par Diego Godin a contrôlé les dédoublements et les relais portugais sur les ailes. Même quand il était à l’initiative, en possession du ballon, le Portugal a peiné à se montrer dangereux en première période. Et quand il a enfin porté le danger dans la surface adverse au retour des vestiaires, il s’est souvent heurté à la solidarité des défenseurs uruguayens qui, on le sait, ne font jamais les choses à moitié. A l’image de Cristiano Ronaldo qui n’est pas parvenu à se montrer dangereux et a même fini ivre de colère envers l’arbitre en fin de match. L’Uruguay n’avait plus encaissé de buts avant celui de  Pepe depuis novembre 2017. La France est prévenue.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/uruguay-portugal-un-cavani-de-feu-une-defense-de-fer-la-france-doit-se-mefier-1481407.html

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