« C’est du plagiat à 100%. » Dans les colonnes du quotidien argentin Olé, Fernando Mendez Rivero, ingénieur bolivien de 63 ans, ne cache pas sa colère et son désarroi vis-à-vis de la Fifa. Il accuse la Fédération internationale d’avoir copié son idée de l’arbitrage vidéo, le fameux VAR (assistance-vidéo à l’arbitrage) qui se développe de plus en plus.

Un premier travail qui lui a pris « sept ou huit mois »

Son histoire remonte à 2004 et à une défaite de son équipe de coeur, l’Oriente Petrolero, face aux rivaux de Blooming, sur un penalty inexistant dans les dernières minutes. « Je suis rentré chez moi en colère, je me suis assis devant mon ordinateur et j’ai commencé à concevoir ce projet sur lequel j’ai travaillé pendant sept ou huit mois », confie-t-il.

« Mon idée était d’installer six caméras sur le terrain. C’est assez pour tout couvrir: une caméra derrière le but, une sur chaque flanc, et la même chose sur l’autre moitié du terrain. Je prévoyais aussi d’utiliser un microphone et de revoir les images quand c’était nécessaire », détaille l’ingénieur.

Pour affronter la Fifa, il demande l’aide du président bolivien

Une fois le projet conçu, Fernando Mendez Rivero explique qu’il a déposé un brevet et a envoyé à la Fifa son idée. Personne ne lui aurait répondu sauf Ricardo Teixeira, alors président de la Fédération brésilienne de football. Ce dernier lui aurait indiqué que la Fifa aller se pencher dessus. Et puis, plus rien. Même en 2012, quand l’ingénieur dit avoir procédé à une mise à jour de son projet.

Sauf que des années plus tard, le VAR s’est bien développé, ce qui provoque son courroux. « Je mérite d’être rémunéré », dit-il, déplorant ce qu’il considère comme un vol de propriété intellectuelle. Il doit bientôt rencontrer Evo Morales, le président de la Bolivie, pour aborder ce conflit avec lui car pour l’instant, aucune plainte n’a été déposée: « Je suis une puce contre un éléphant, je n’ai pas le force d’affronter la Fifa, j’ai besoin de l’aide de gens plus puissants que moi. »

Comment il aimerait utiliser ces 100 millions de dollars

L’enjeu est immense. Fernando Mendez Rivero évalue son idée de base à 500.000 dollars. Mais rapporté à l’utilisation qui est faite du VAR à travers le monde, le montant de la somme qu’il réclame grimpe à 100 millions de dollars!

« Je crois que c’est la bonne valeur pour un si bon travail. Mais je ne vais pas tout garder pour moi. Mon but est de donner la moitié aux pauvres, aux services sociaux et oeuvres évangélistes », promet l’ingénieur.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/un-ingenieur-affirme-etre-le-pere-du-var-et-reclame-100-millions-de-dollars-a-la-fifa-1521582.html

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