TOPS

Le joli coup tactique de Favre

Lucien Favre avait prévu le coup. En recevant le Bayern Munich, le technicien suisse s’attendait à voir la possession de balle de son équipe fortement réduite. Et le plan était simple: aspirer le mieux possible les joueurs bavarois pour les cueillir en contre. Une tactique payante, qui a mis à genoux les hommes de Niko Kovac, (trop) souvent pris dans leur dos et gênés dans les grandes largeurs par le pressing incessant et la générosité adverse, surtout en seconde période.

Les jambes de Sancho ont fait de gros dégâts sur le flanc droit, et devant, Reus s’est chargé de faire parler la poudre. Le coaching de Favre a été décisif, aussi: entré en jeu en seconde période (60e), Alcacer a définitivement libéré son équipe (73e) après un rush dans l’axe initié par Witsel, rayonnant au milieu. Le Borussia l’a confirmé: avec une huitième victoire en championnat, sept points d’avance sur sa victime du soir (quatre sur le 2e, Mönchengladbach) et une prestation de haute volée, le roi d’Allemagne aujourd’hui, c’est lui.

Lewandowski a tenu le choc

Le goleador du Bayern Munich n’a pas permis aux siens de l’emporter samedi. Ce n’est pas faute pourtant de les avoir mis, à deux reprises, sur les bons rails. D’abord en ouvrant le score (26) de la tête… puis en récidivant pour redonner l’avantage aux Bavarois en seconde période, encore du crâne, à bout portant (53e). Le Polonais s’est vu refusé deux buts pour hors-jeu dans cette partie, dont celui de l’égalisation dans les derniers instants du temps additionnel (90e+6).

Reus, capitaine de soirée

Et quel capitaine! L’international allemand a été le grand artisan de la victoire des siens. La soirée avait pourtant mal commencé pour lui, avec un face-à-face très, très mal conclu devant Neuer (10e). Quelques minutes après, le Bayern ouvrait le score… Mais Reus, à l’image de son équipe, n’a pas baissé les bras. C’est lui qui transforme le penalty qu’il provoque devant Neuer (49e). Et encore lui qui vient égaliser d’une demi-volée (67e), alors que le Borussia venait tout juste de rater l’immanquable après un slalom d’Alcacer (62e). Vous avez dit patron?

FLOPS

La défense bavaroise

Certes Neuer, fautif sur l’égalisation sur penalty du Borussia qu’il provoque, a sa part de responsabilité. Mais le dernier rempart du Bayern n’a pas été aidé par ses petits camarades. On pense notamment à Boateng, friable et fébrile durant le match. A la lenteur du repli défensif des joueurs bavarois dans l’ensemble, pas assez incisifs pour s’opposer aux ouvertures rapides adverses. Souvent dominateur dans le match, du moins en termes de possession de balle et alors qu’il était prévenu, le Bayern n’a pas su fermer les espaces dans son dos. Résultat, le voilà déjà à sept points du Borussia. Déjà rédhibitoire pour le titre? Trop tôt pour le dire.

Zagadou, un peu trop avancé

Le défenseur français passait un vrai test, à domicile, face à l’autre géant du pays. S’il n’a pas perdu, il n’a pas marqué de gros points ce samedi. Son placement est à pointer sur les deux buts de Lewandowski: trop avancé pour intervenir sur le premier but, il se fait devancer sur le deuxième. Sans conséquences pour son équipe. Heureusement pour lui.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/reus-et-lewandowski-superstars-le-coup-de-favre-les-tops-et-flops-de-borussia-bayern-1563787.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.