Si Thomas Tuchel a insisté sur la « passivité » de ses joueurs lors de la première période, Marquinhos a noté plusieurs erreurs de la part du PSG ce vendredi, lors de la défaite à Dijon (2-1) en ouverture de la 12e journée de Ligue 1.
« C’est un mauvais résultat pour nous mais on connaît le foot. Sur un match, il peut y avoir des exploits, estime le défenseur. Ils ont joué comme des héros, ils ont été efficaces et nous non. […] Il faut surtout retenir la deuxième période qu’on a faite. Le match était compliqué pour nous en première, cela a manqué d’engagement sur tout, sur les duels, le combat. En deuxième période, le coach a fait des changements, nous a mis à trois derrière pour mieux gérer les deux attaquants de Dijon. On a réussi à faire une bonne deuxième période, on a quand même beaucoup d’occasions mais on n’était pas efficaces défensivement et offensivement aujourd’hui. »
« On ne peut jamais se relâcher »
Pas question pour autant de parler de suffisance ou de sous-estimation de l’adversaire dijonnais, lanterne rouge avant cette victoire surprise. « Quand on rentre sur le terrain, on veut toujours gagner. Quand on voit l’attitude en première période… cela a manqué. On n’est pas habitués à ça, on mettait beaucoup d’engagement dans les autres matchs. On a vu comment on a commencé contre l’OM. Il faut surtout que dans les moments moments difficiles, on reste costauds, qu’on ne prenne pas de buts, qu’on sache qu’on va avoir de bons moments après. C’est dans les détails que cela se passe. »
Car le relâchement est interdit. « On ne peut jamais se relâcher, on connaît le contexte des équipes qui vont jouer contre le PSG, admet le Brésilien. On est vraiment la référence en France, l’équipe à battre. C’est un match différents pour eux, il faut qu’on se mette ça dans la tête, qu’on ne se fasse pas surprendre. Il faut qu’on rentre tout de suite dans le match. Ils ont fait ce qu’il fallait, il faut qu’on fasse mieux. »
Pas un indicateur pour la fin de saison
Marquinhos ne s’inquiète d’ailleurs pas de ces trois défaites concédées en 12 journées par Paris, une première depuis la saison 2010-2011: « Les saisons sont différentes les unes des autres. Il y a eu des saisons qu’on a bien commencées, on ne perdait pas en début de saison et on n’atteignait pas nos objectifs à la fin. Cela ne veut rien dire de perdre en début de saison ou pas mais il faut qu’on soit réguliers pour avoir de bons résultats. » Notamment en Ligue des champions contre Bruges, mercredi (21h sur RMC Sport).
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