C’est un suspense qui n’en était pas un, tant l’Inter avait besoin de vendre à relativement bon prix son embarrassant ancien capitaine, et le PSG à acheter à bon prix (pour les standards « Ligue des champions » du club) un avant-centre capable de prendre la suite d’Edinson Cavani. « Oublié » par Tuchel lors de la confrontation face à Dortmund, Icardi a pourtant peu hésité avant de choisir Paris, et ce vendredi, le directeur sportif de l’Inter ne faisait pas mystère des intentions de l’attaquant de 27 ans.
Et pourtant, les deux clubs ont pris leur temps, la faute à une épidémie de coronavirus qui a mis le foot et l’économie mondiale à l’arrêt, mais aussi obscurcit un peu l’évolution du marché des transferts et des prix des joueurs, qui suivaient jusque là une inflation exponentielle.
C’est pour cela que le PSG, partant pour transférer définitivement l’attaquant argentin avec lequel il s’est déjà mis d’accord, a voulu faire baisser la facture d’une option d’achat estimée entre 65 et 70 millions.
Ce vendredi soir, la presse italienne annonce un accord de principe entre les deux clubs. Les montants varient selon les médias, mais ils tournent autour de 50 millions et quelques de fixes, assortis de bonus pour une somme totale inférieure à 60 millions, ce qui ferait de l’Argentin un avant-centre moins cher à l’achat qu’Edinson Cavani par exemple.
Une officialisation devrait advenir avant dimanche soir et l’expiration de l’option d’achat. Quand ce sera le cas, Mauro Icardi sera officiellement lié au PSG jusqu’en 2024 et aura comme tâche ardue de faire peu à peu oublier Edinson Cavani aux supporters parisiens.
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