Le même club que Papin pour commencer

Benjamin Pavard a joué ses premiers matches de football à l’US Jeumont (département du Nord), qui était notamment le premier club d’un certain… Jean-Pierre Papin. Il fut entraîné à l’époque par son propre père, un ancien joueur de l’US Maubeuge, en troisième division.

A l’âge de neuf ans tout s’accélère pour le Français, qui passe alors – avec succès – des tests de détection au LOSC et au RC Lens, avant de choisir les Dogues. Pour permettre à leur fils de réussir, ses deux parents effectuaient la distance séparant leur domicile de la ville de Lille (100 kilomètres) afin de l’accompagner aux séances d’entraînement. Sa mère lui faisait même faire ses devoirs dans le vestiaire.

Après être passé professionnel en 2014, le défenseur droit a ensuite fait ses débuts avec le club lillois en janvier 2015 (à seulement 20 ans) face au FC Nantes (1-1). En deux ans, il a disputé plus de vingt matches avec le LOSC. 

L’éclosion à Stuttgart

C’est en 2016 que le Français, en manque de temps de jeu, choisit de tenter sa chance en Allemagne, au VfB Stuttgart. Après seulement une saison, le club quitte la deuxième division et parvient à remonter en Bundesliga. C’est à cette période – à partir d’août 2017 – que Benjamin Pavard commence à enchaîner les excellentes prestations.

Cette saison, le défenseur a joué 34 matches sur… 34! Un record dans l’élite allemande. Il fut élu « meilleur jeune du championnat » en février dernier, en étant notamment le défenseur ayant réalisé le plus grand nombre d’interceptions.

Sa précocité et sa rigueur ont donc naturellement attiré certaines grosses écuries, comme l’expliquait récemment le directeur sportif du VfB au journal Bild: « Il y a un intérêt et des demandes de la part des meilleurs clubs en Europe ». Alors que l’intérêt du PSG est par exemple évoqué, le club allemand pourrait « refuser des offres de 50 millions d’euros ». 

Un incroyable début de Coupe du monde

Son éclosion en Allemagne a également attiré l’œil de Didier Deschamps et de son staff. Ce dernier l’a convoqué pour la première fois en Bleu en novembre dernier, et le considère désormais comme un titulaire, après seulement huit sélections.

Impressionnant depuis le début du Mondial en Russie, Benjamin Pavard a récompensé la confiance de son sélectionneur en inscrivant un but extraordinaire samedi face à l’Argentine (4-3) en huitième de finale, permettant ainsi aux joueurs français de se relancer. Tout semble réussir au jeune homme, qui n’a pour l’instant pas perdu un seul match avec l’équipe de France depuis ses débuts en U19. Avant ce but fantastique, il n’en avait marqué que deux dans sa carrière. 

En couple avec une ex-Miss France

Juste après son match magistral face à l’Albiceleste, le latéral droit s’est rendu en tribunes pour enlacer sa compagne, Rachel Legrain-Trapani (originaire du département du Nord), qui n’est autre que la Miss France 2007. Cette dernière a publié une photo de ce moment sur son compte Instagram en ajoutant les mots « indescriptible » et « fierté ». 

Surnommé « Jeff Tuche »

En équipe de France, Benjamin Pavard s’est très bien intégré au groupe, si bien qu’il a été surnommé « Jeff Tuche » par son coéquipier Adil Rami. Ce surnom viendrait de sa ressemblance avec le personnage incarné par Jean-Paul Rouve sur grand écran.

Interrogé en conférence de presse le 18 juin dernier sur cette raillerie, le défenseur a laissé paraître un certain agacement: « C’est bien marrant au début mais au bout d’un moment… OK? Merci ». Il est certain que c’est un surnom plus difficile à supporter que celui qui lui était donné à Lille, à savoir « Pavardinho ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/papin-jeff-tuche-miss-france-cinq-choses-a-savoir-sur-pavard-le-nouveau-chouchou-du-public-1482617.html

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