Cette fois, c’est fini. Sauf miracle, et ce n’est pas la saison des miracles pour les Phocéens, l’OM ne finira pas dans les places européennes en Ligue 1. Tenus en échec à Strasbourg vendredi soir (1-1), cinq jours après une défaite à domicile contre Nantes (2-1), Mandanda et ses partenaires peuvent voir ce week-end l’OL prendre dix points d’avance, et Saint-Etienne sept, alors qu’il ne restera que trois journées à disputer…
Mais si les Marseillais en sont là, ce n’est pas seulement dû à un sprint final manqué. Toute la saison a été laborieuse pour l’OM qui n’a pas su enchaîner les belles séries, et une statistique illustre d’ailleurs son instabilité: à Strasbourg, Rudi Garcia a aligné vendredi soir un 40e onze de départ différent en… 43 matches, toutes compétitions confondues.
40 – Marseille va aligner contre Strasbourg son 40e XI de départ différent en 43 matches toutes compétitions confondues cette saison. Formule? #RCSAOM pic.twitter.com/QFCWilq2tA
— OptaJean (@OptaJean) 3 mai 2019
Beaucoup trop de charnières
Est-ce une cause des mauvais résultats, ou une conséquence? Sans doute un peu des deux. Garcia a sans cesse dû composer avec les méformes des uns et des autres pour tenter de relancer son équipe, et n’a sans doute pas aidé ses hommes à trouver des automatismes en tâtonnant autant…
Ce sont notamment les problèmes défensifs de l’OM qui expliquent ces changements de onze si fréquents. Entre un Rami jamais rentré de Russie, un Caleta-Car testé, puis écarté, puis re-testé, un Kamara irrégulier, ou un Rolando revenu de blessure mais pas à son meilleur niveau, Marseille a connu un nombre de charnières différentes incalculable depuis l’été dernier. Ajoutez à cela des problèmes de latéraux, et des cadres, comme Gustavo, Payet ou Strootman, qui ne jouent qu’un match sur deux (à peine), et vous avez la recette d’un tel manque de constance.
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