Anthony Briançon a connu d’un début de saison particulier. Le capitaine nîmois a eu la Covid-19 fin août et, dans le respect du protocole sanitaire mis en place par son club, s’est placé en isolement, manquant les trois premiers matchs de la saison contre Brest (4-0), Nantes (0-1) et Rennes (2-4). Il s’est confié sur RMC Sport sur cette période.
« J’ai d’abord eu peur pour mes proches car j’avais vu mes parents, mes beaux-parents sept jours avant. Je n’avais pas de gros symptômes, donc pour moi ça allait. Etre isolé à 72h du match de reprise avec neuf semaines de préparation, c’est frustrant mais je relativise, j’allais bien. Ma femme aussi, elle qui a été aussi testée positive. J’avais perdu le goût et l’odorat, c’est fréquent, sinon pas de maux de têtes et le reste ».
« On a suivi le protocole du club: sept jours d’isolement, puis le test qui était encore positif, je suis resté en isolement cinq jours encore et là, test négatif donc 48h plus tard, j’ai pu reprendre l’entraînement en individuel. »
« J’avais perdu 20% de VO2 max »
S’il est allé marcher « sans croiser personne », Anthony Briançon, qui a repris contre l’OL (0-0), n’a pas pu faire de sport du tout durant deux semaines. Il l’a payé, forcément, au retour sur le terrain et les tests physiques l’ont confirmé. « A la reprise, j’avais perdu 20% de VO2 max. C’était difficile de les récupérer. Je n’avais pas les jambes pour jouer contre Rennes. Contre Lyon, ça m’a fait du bien mais j’ai eu des crampes dans les 20 dernières minutes. C’était un grand plaisir de rejouer. »
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