Perçu comme un dur à la cuirasse bien épaisse, le successeur de Bernard Blaquart sur le banc de Nîmes, Jérôme Arpinon cache en réalité des failles profondes qui ont fait sa force. Dans un entretien accordé à L’Equipe, l’ex-adjoint de Blaquart s’est confié pour la première fois sur ce traumatisme qui a marqué sa vie de jeune adulte: le suicide sa mère.

« J’avais 25 ans quand elle s’est suicidée. C’était en 2004. J’ai gardé ça pour moi pendant des années, a-t-il expliqué. Ça a provoqué un cataclysme dans mon cerveau. je suis marqué à vie. Chez nous, on est très esprit famille. J’étais très proche de ma mère, j’étais son petit garçon, son petit dernier. »

Arpinon: « Il fallait que ça sorte »

Le nouvel entraîneur de Nîmes cherche depuis toutes ces années à se reconstruire, de transformer cette souffrance qui l’habite pour avancer. Le chemin est encore long, mais cette prise de parole publique sur ce sujet douloureux est un pas qu’il n’avait encore jamais osé franchir.

« Ça ne fait que quelques années que j’ai retrouvé de la sensibilité, a-t-il confié au journal L’Equipe. J’ai longtemps été renfermé, sans oser parler. Il y a quelque temps, je n’aurais pas pu me montrer comme ça. Mais pleurer, j’ai compris que ce n’était pas de la fragilité et encore moins de la faiblesse. Il fallait que ça sorte, il faut que les gens comprennent qui je suis. Ma souffrance m’oblige à vivre avec elle. »

https://rmcsport.bfmtv.com/football/nimes-marque-a-vie-arpinon-se-confie-sur-le-suicide-de-sa-mere-1943494.html

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