Pelouses: « Elles ont progressé »

Mardi soir au micro de RMC dans L’After, Didier Quillot, directeur général de la Ligue de football professionnel (LFP) a tenu à défendre la qualité globale des terrains de Ligue 1 cette saison: « Les pelouses ont progressé. Elles sont notées après chaque match. (…) Si les pelouses sont mal notées, les clubs sont sanctionnés. Ça a été le cas avec Ajaccio, sanctionné de plusieurs dizaines de milliers d’euros. (…) 45% des pelouses augmentent leur note moyenne tous les ans. Il n’y a pas que le billard du PSG ».

Il a néanmoins reconnu que deux terrains posaient tout particulièrement problème: celui du Stade de Reims (Auguste-Delaune) et celui du Stade Rennais (Roazhon Park). Pour ces deux cas, il assure que le problème a été « parfaitement identifié » et trouve sa source dans l’accueil de la Coupe du monde féminine. « Sur une pelouse à la fin de la saison, il faut faire le scalpage: on laboure le premier niveau, ensuite le semi. Il faut huit à dix semaines. Le club de Reims n’a pas eu le temps. Idem à Rennes », a justifié Didier Quillot, reconnaissant toutefois qu’il y a aussi une « affaire de management dans la période d’été » étant donné que le Mondial féminin n’a pas perturbé le Parc OL ou le Parc des Princes, notamment.

VAR: « Reste encore 25% d’erreurs à corriger »

Invité à faire un bilan de l’utilisation de l’assistance à l’arbitrage vidéo (VAR), qui continue de susciter de nombreuses critiques de la part de différents acteurs du ballon rond, Didier Quillot s’est dit « convaincu » qu’il n’y aura pas de retour en arrière. « C’est de l’innovation technologique qui va dans le sens de l’aide à l’arbitrage, a-t-il plaidé. Le VAR corrige 75% des erreurs d’arbitrage. Reste encore 25% à corriger. Et il faut que nos arbitres travaillent encore davantage pour deux choses: que le temps que l’on met à consulter le VAR soit raccourci et que soient corrigées uniquement les erreurs manifestes ». 

Fumigènes: « Les sanctions collectives, c’est un outil »

Interrogé sur la politique de répression de LFP à l’égard des utilisations de fumigènes dans les stades, Didier Quillot s’est montré très ferme: « D’abord, je voudrais rappeler qu’il y a une loi en France qui interdit les fumigènes et la pyrotechnique dans les stades. On est là pour faire appliquer la loi et garantir la sécurité des gens qui vont au stade. Là-dessus, que personne n’attende la moindre tolérance. Par contre, nous sommes prêts à faire des expérimentations de fumigènes encadrés, comme ça a été fait à l’occasion du centenaire du SCO d’Angers. À l’entrée des joueurs sur le terrain, il y avait une dizaine de personnes qui portaient des fumigènes en pied de tribune. De manière non encadrée et un peu sauvage, pour défier entre guillemets comme c’est fait aujourd’hui, nous faisons appliquer la loi, point ».

Quant au huis clos faisant partie de l’arsenal de sanction à la disposition de la Commission de discipline de la LFP, Didier Quillot a déclaré: « Les sanctions collectives, c’est un outil (…) pour aider les clubs dans le travail qu’ils doivent faire ».

https://rmcsport.bfmtv.com/football/ligue-1-pelouses-var-fumigenes-quillot-fait-le-point-dans-l-after-1840814.html

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