L’OM de Rudi Garcia était pourtant prévenu. Les joueurs du Nîmes Olympiques « sont dingues ». Bernard Blaquart, l’entraîneur ascendant bâtisseur, les avait qualifiés en ces termes après la folle remontée contre Angers (4-3). Alors, pour ne pas froisser celui qui se préfère formateur, les Crocos ont dévoré tout cru l’Olympique de Marseille (3-1) dimanche soir, en clôture de la 2e journée de Ligue 1. Une partition gigantesque qui porte la marque de cette équipe généreuse. Installé dans un 4-4-2, ou 4-2-4 pour les puristes, le Nîmes Olympique a martyrisé la défense olympienne dans la dimension physique.

Intensité et générosité forment l’identité du club

Il faut dire que les leçons du passé ont été retenues, la préparation physique estivale a été une réussite. D’ordinaire compliqué, le mois d’août a cette fois été bien géré, les joueurs ne voulaient pas rater le retour en Ligue 1 du club, 25 ans après. Cela s’est ressenti sur la pelouse où le travail de harcèlement de tous les joueurs du Nîmes Olympique, même les offensifs, a été salué par Blaquart.

« On a répondu présent, on a mis de l’intensité, on ne s’est pas laissé faire face à une grosse équipe de Ligue 1, voire d’Europe, s’est réjoui Umut Bozok, le meilleur buteur de la saison passée en Ligue 2, muet depuis deux matches. C’était une grosse partie, on a montré de grosses qualités, mais avant tout de la générosité. Voilà, c’est avant tout une victoire à la Nîmoise, comme on l’a fait si souvent. C’est notre identité, ça vient de notre éducation dans ce club. »

« Un stade plein et une ferveur à part »

Antoine Briançon, défenseur central, abonde. « C’est une victoire qui résume un peu l’état d’esprit de l’équipe, soudée et solidaire. On n’a pas lâché, même après l’égalisation de Thauvin, on n’a pas douté. » Le public ne les a jamais laissés tomber non plus. Et ce, dès l’entame. Accompagnés par un vacarme assourdissant, les Crocos ont été galvanisés par cette atmosphère électrique. « On est habitués au stade plein aux Costières. On a montré à la France entière que le Nîmes Olympique, c’est un stade plein et une ferveur vraiment à part », expliquait Renaud Ripart, buteur magnifique en fin de match.

Aucun complexe contre les gros

Cette synergie de groupe ne serait pas possible sans Bernard Blaquart et sa façon de manager pour le moins atypique. Le technicien puise dans ses compétences de formateur pour tirer le meilleur de chacun de ses joueurs. L’état d’esprit, la solidarité et la combativité constituent l’ADN de l’ancien joueur bordelais, et de son équipe par extension.

Le but de Ripart en est l’illustration merveilleuse. L’attaquant s’est construit son but tout seul, en déposant Amavi et Caleta-Car par la seule force de sa volonté. Un exemple d’état d’esprit qu’il s’agira d’éprouver et de reproduire lors de matches de gala comme celui de dimanche soir, face au PSG (le 1er septembre à 17h) notamment. Mais aussi durant le reste de la saison. Le maintien ne sera alors plus très loin.

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