LES TOPS
Nantes sait à nouveau marquer à l’extérieur
Nantes remarque enfin à l’extérieur. Avant cette venue au Vélodrome, les Nantais n’avaient marqué qu’une fois lors de leurs neuf derniers déplacements. Et c’était un penalty, marqué par Valentin Rongier contre Caen (23e journée). C’est désormais de l’histoire ancienne avec cette victoire à Marseille (2-1).
D’autant que les Canaris, 12e avec 43 points, sont à nouveau redoutables sur le plan comptable. Moribond il y a un mois, Nantes reste même sur quatre succès d’affilée, le premier hors de ses bases depuis deux mois et demi. Et soigne sa réputation de bête noire de l’OM cette saison : les Canaris s’étaient déjà imposés lors de la phase aller (3-2). Ce à quoi il faut aussi ajouter des succès contre Monaco, Lyon et Paris.
Moutoussamy, enfin buteur chez les pro
Vent de fraîcheur pour le FC Nantes. Samuel Moutoussamy se souviendra de sa prestation au Vélodrome ce dimanche. Très en vue au cœur du jeu, où son repli défensif, son volume de courses et sa première passe ont fait mal à ses adversaires, le natif de Paris a surtout ouvert son compteur chez les professionnels.
A 22 ans, il marqué… à la 22e minute. Et quel but: trouvé par le tir contré de Koulibaly, Moutoussamy a enroulé un joli tir du droit que Mandanda ne pouvait qu’effleurer malgré une belle horizontale. L’invité qu’on n’attendait pas, et peut-être l’homme du match de cette soirée sans grand éclat.
A retrouver >>> le film du match
Mario Balotelli retrouve la recette mais…
Mario Balotelli a commencé par mettre fin à sa disette. Sevré de buts depuis trois matchs en Ligue 1, l’ancien Niçois s’est faufilé entre Pallois et Diego Carlos pour reprendre le centre d’Ocampos (25e). Cette huitième passe décisive de l’Argentin offrait un huitième but à Super Mario. Qui a donc inscrit 40% des buts marseillais en Ligue 1 depuis ses débuts en janvier.
Mais son match aurait pu (dû?) se termine précocement. Auteur d’un coup de poing (volontaire ou non) sur le Brésilien Diego Carlos, l’Italien a simplement récolté un carton jaune (41e), après une longue hésitation arbitrale. La situation a d’ailleurs enflammé la mi-temps. Brutalité pour certains, geste involontaire pour d’autres. Le visage scandalisé de Luiz Gustavo devant le geste de son coéquipier en disait long. Notre consultant Joël Quiniou l’aurait expulsé. Quoi qu’il en soit, l’Italien est resté sur la pelouse. Et n’a plus rien montré en seconde période. Il sort après une énième alerte physique (69e).
LES FLOPS
Valère Germain sans éclat
Positionné à l’aile, l’ancien Monégasque n’a rien montré ce dimanche. Un match ingrat pour l’attaquant, seulement crédité de 50% de duels gagnés et de deux petits centres. Alors que son entente faisait des miracles avec Balotelli à l’arrivée de l’Italien, Germain n’a jamais trouvé de quoi combiner. Les latéraux, transparents, ne l’ont pas aidé.
Kalifa Coulibaly loin de ses nouveaux standards
Sa présence dans nos flops vient aussi des nouvelles attentes suscitées par le successeur du malheureux Emiliano Sala. Passeur décisif (chanceux) sur le but de Moutoussamy (22e), le Malien s’est aussi signalé par sa maladresse. Bien aidé par la mauvaise lecture de Kamara, Koulibaly lance pourtant son match par un tir trop tendre, seul face à Mandanda (2e).
Actif mais souvent trop isolé, il a souffert en vitesse malgré un repli défensif. Buteur à quatre reprise lors des cinq derniers matchs, Koulibaly, onze buts avec Nantes cette saison, est resté muet au Vélodrome. Mais les siens ont glané trois nouveaux points.
L’animation offensive de l’OM était en berne
Le début de match endiablé laissait croire à un match fleuve entre l’OM et Nantes. Au final, seuls les Canaris auront tenu la distance. Et Marseille, peu inspiré défensivement, a largement peiné dans son animation offensive, certes privée de Florian Thauvin, blessé à l’entraînement cette semaine. Sous les yeux de son actionnaire Frank McCourt, l’OM aurait pu s’en remettre à Dimitri Payet.
Mais l’ancien Nantais, capitaine et titulaire pour la troisième fois d’affilée, n’a pas eu le rayonnement escompté malgré les 64% de possession de balle et les 17 tirs de son équipe. Imprécis à la passe, brouillon sur coups de pied arrêtés, Payet n’a pas alimenté ses attaquants et a cédé sa place, sous les sifflets nourris du Vélodrome, à Maxime Lopez (78e). Dont l’entrée a amené quelques idées, bien insuffisantes pour ne pas laisser filer Saint-Etienne à la quatrième place, le dernier accessit pour la Ligue Europa via la Ligue 1.
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