A l’Assemblée nationale, Edouard Philippe avait signé la fin de partie pour le foot français en indiquant dès le 28 avril dernier, en présentant le plan de déconfinement, que les saisons de Ligue 1 et de Top 14 ne reprendrait pas. Alors que le Premier ministre doit reprendre la parole jeudi pour aborder la nouvelle phase du déconfinement, Jean-Michel Aulas attend qu’il s’exprime aussi sur le football professionnel français, si possible pour faire marche arrière. S’il estime une reprise de la Ligue 1 « difficile », le président de Lyon assure que « les gens qui ont à prendre la décision n’ont peut être pas conscience que c’est possible. »
Aulas: « Là, on s’enferre »
Car pour Jean-Michel Aulas, c’était bien une erreur d’arrêter si tôt les championnats professionnels, alors que le foot reprend dans les autres grands pays européens. « Quand on a fait une erreur, il y a deux manières de réagir. La première c’est de régulariser et de prendre une décision contraire », et c’est là où il attend Edouard Philippe.
« L’autre solution c’est de s’enferrer, et là on s’enferre, on ne parle plus du trois août, la date pivot qui est utilisée par la ministre des sports pour dire qu’on arrête. » Un pavé dans la mare de Roxana Maracineanu qui s’est félicitée mardi soir que l’amendement présenté au Sénat pour favoriser la reprise des compétitions ait été rejeté.
« Reste la voie des recours », explique Jean-Michel Aulas, qui a porté le cas devant le conseil d’Etat, qui statuera début juin.
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