C’est une étape obligatoire pour toute recrue. Lorsqu’il rejoint un nouveau club, chaque joueur se doit de pousser la chansonnette, debout sur une chaise, en utilisant un verre en guise de micro. Une tradition parfois gênante, mais souvent très drôle. Arrivé cet été à la Juventus Turin en provenance d’Arsenal, Aaron Ramsey n’a donc pas échappé au bizutage musical.
Devant ses nouveaux coéquipiers, le milieu de terrain gallois a entonné un grand classique: « Wonderwall », le morceau mythique du groupe Oasis. Et Ramsey a visiblement conquis son audience puisque les joueurs de Maurizio Sarri se sont à leur tour mis à fredonner ce tube que l’on entend souvent dans le vestiaire de Manchester City (Noel Gallagher étant un supporter historique des Citizens). La reprise de Ramsey aura surtout eu le mérite de bien faire rire Blaise Matuidi. L’ancien Parisien, qui avait lui chanté sur le titre « Parce qu’on vient de loin » de Corneille lors de son bizutage à la Juve, n’a pas manqué l’occasion de chambrer Ramsey.
« Je suis très excité de faire partie de cette équipe »
Le Gallois de 28 ans a effectué ses premiers pas sous le maillot de la Juve, samedi, face à Triestina, club de troisième division italienne (1-0), en amical. Il a signé pour quatre ans avec les champions d’Italie à la fin de son contrat avec Arsenal, mais n’avait pas encore porté les couleurs de la Vieille Dame en raison d’une blessure aux ischio-jambiers.
« C’est une grande fierté pour moi de mettre ce maillot si célèbre. Je suis content d’avoir eu quelques minutes. J’ai travaillé dur pour revenir et j’espère pouvoir rester en forme. Je sais que je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu jusqu’à présent mais je me sens bien physiquement. Il va me falloir quelques matchs encore. Je suis très excité de faire partie de cette équipe et j’ai hâte de découvrir le championnat italien », a-t-il confié. La Juve, qui vise un neuvième titre de rang sur la scène nationale, débute la saison le 24 août à Parme.
https://rmcsport.bfmtv.com/football/juve-matuidi-se-moque-gentiment-de-ramsey-lors-de-son-bizutage-1751669.html
