C’est un nom de famille qui va finir par être détesté au Brésil. Treize ans après Thierry Henry, c’est Amandine Henry qui a fait chuter la Seleçao ce dimanche au Havre. La capitaine des Bleues a inscrit le but de la victoire, au terme d’une prolongation stressante, en 8es de finale de la Coupe du monde 2019 (2-1).
Une reprise dans la surface sur un coup franc d’Amel Majri, qui rappelle forcément celui de l’ancien attaquant des Bleus lors du Mondial 2006. Sur un coup franc de Zinedine Zidane.
Un but qui avait envoyé les hommes de Raymond Domenech en demi-finales. Cette fois, les filles de Corinene Diacre sont en quarts, où elles affronteront les Etats-Unis ou l’Espagne vendredi prochain au Parc des Princes.
« Il y a encore des matchs à venir »
Et Amandine Henry compte bien faire au moins aussi bien que les garçons de 2006, qui avaient perdu aux tirs au but en finale face à l’Italie.
« J’espère que ce n’est pas le but le plus important de ma carrière parce qu’il y a encore des matchs à venir, a confié la milieu de terrain de l’OL sur RMC. Ce n’était pas facile. On est allé la chercher au mental. Je pense qu’il nous a manqué un peu de rythme, de justesse, d’audace devant le but. On dit que le plus dur, c’est de se créer les occasions. Ce serait bien qu’on les concrétise. Ce serait bien de marquer plus pour moins faire se faire peur. On est super contentes. On verra le match des Etats-Unis à la télé demain, en récupérant. »
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