Quart de finaliste surprise de sa Coupe du monde, la sélection russe peine pourtant à enflammer les foules. Si la victoire aux tirs aux buts en huitièmes de finale face à l’Espagne a engendré quelques concerts de klaxons dans les grandes villes de Russie, l’atmosphère semble déjà être retombée. En témoigne l’arrivée de la sélection à Sotchi, où elle disputera son quart de finale samedi (20h) face à la Croatie. A l’aéroport de Sotchi, il fallait avoir l’œil pour noter la présence de journalistes de la télévision nationale, seuls accrédités pour accueillir les Russes sur le tarmac.
« Chaque match est juste un bonus »
En dehors de cela, rien ne laissait transparaître de l’arrivée de la sélection locale. Ni drapeaux, ni supporters. A l’arrivée à leur hôtel proche du Ficht Stadium de Sotchi, Artem Dzyuba et ses coéquipiers ont eu droit à un comité d’accueil d’une trentaine de personnes composé de supporters, de journalistes et de quelques passants. Le tout dans une retenue toute représentative du calme ambiant de Sotchi et de la placidité de sa population. Un représentant de la délégation russe est tout de même ressorti de l’hôtel pour remercier les supporters présents et pour se féliciter de la présence de l’équipe nationale à Sotchi.
Un journaliste pour la chaîne Match nous a ainsi expliqué: « Pour les Russes, ce qui compte, c’est la réussite de l’événement. C’est de montrer au monde que la Russie est taillée pour accueillir ce genre d’événement. Mais pour ce qui est de la sélection, tout le monde est déjà ravi qu’elle soit sortie des groupes, mais personne ne croit en sa victoire finale. Donc chaque match est juste un bonus. » Si les hôteliers de Sotchi confirment une hausse des réservations pour les nuits de vendredi à samedi, l’engouement peine clairement à se faire sentir autour de la Sbornaya.
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