Iran-Portugal (1-1)

Les buteurs:

Iran: Ansarifard (90e+3 s.p.)
Portugal: Quaresma (45e)

Les équipes:
    
Iran: Beiranvand – Rezaian, Majid Hosseini, Pouraliganji, Haji Safi (Mohammadi, 56e) – Jahanbakhsh (Ghoddos, 70e), Ebrahimi, Ezatolahi (Ansarifard, 76e), Amiri, Taremi – Azmoun

Portugal: Rui Patricio – Cédric Soares, Pepe, José Fonte, Guerreiro – Quaresma (B. Silva, 70e), Adrien Silva, Carvalho, Joao Mario (Moutinho, 84e) – André Silva (Guedes 90e+6), Cristiano Ronaldo 

Quaresma, un bijou qui ne pèse pas

C’est un fait simple à démontrer: avec 10 buts en 79 sélections, Ricardo Quaresma est tout sauf une machine à marquer pour l’équipe du Portugal. Mais la 10e réalisation de l’ailier du Besiktas Istanbul est, comme souvent pour lui, un petit bijou. Son extérieur du pied droit en pleine lucarne, à la 45e minute de jeu, est autant une douceur pour les yeux, une leçon à retenir pour le Marseillais Clinton Njie, qu’un fait de jeu ô combien important pour la Seleçao. Longtemps, ce but a rimé avec la première place pour le Portugal… jusqu’à ce qu’Ansarifard, entré en jeu à la 76e, n’égalise pour la Team Melli. Un but qui, conjugué à l’égalisation de l’Espagne face au Maroc (2-2), prive les joueurs lusitaniens de la première place du groupe B. Le tout sous les yeux forcément dépités de Quaresma, sorti à la 70e et élu homme du match. L’Uruguay sera donc l’adversaire du Portugal en 8es de finale.

Ronaldo a failli rater les 8es (au moins)

Superstar de ce début de Mondial, buteur à quatre reprises et auteur notamment d’un triplé retentissant contre l’Espagne, Cristiano Ronaldo n’a pas vraiment existé lundi soir. Le capitaine du Portugal, dans un match tendu, autant par l’enjeu par que l’impact mis dans chaque duel sur le terrain, a eu toutes les peines du monde à se montrer à son avantage, alors qu’il avait allumé la première mèche du match dès la 3e.

Quand il l’a pu, ce sont les gants de Beiranvand qui ont repoussé son penalty (52e), celui qu’il avait obtenu à l’aide de la VAR quelques secondes plus tôt, au grand dam des Iraniens. « CR7 », auteur ensuite d’une tir hors-cadre (66e), a bien failli voir rouge et manquer le 8e de finale de son équipe, au moins, en adressant un coup de coude à un adversaire direct (Pouraliganji), que l’arbitre, avec l’aide de la VAR, ne sanctionnera pourtant que d’un jaune. Son échec devant le but ne coûte pas la qualification à son équipe… mais il la prive de la première place.

L’Iran a failli le faire

Avec un ancien sélectionneur portugais, Carlos Queiroz, qui a dirigé bon nombre des joueurs de la sélection présente sur le terrain, l’Iran avait une belle antisèche et de quoi perturber sérieusement une formation portugaise peu autoritaire dans cette rencontre. Fidèle à ses idées, celle d’une équipe généreuse, compacte, capable de subir et intéressante en contres, la formation iranienne a joué crânement sa chance.

Alors qu’on la croyait démunie et incapable de renverser le cours des choses, elle s’est accrochée à son rêve. Elle a bien fait, puisque la VAR l’a relancée avec un penalty pour une main portugaise. Et dans les dernières secondes du temps additionnel, Taremi a bien failli devenir le héros national de l’Iran en reprenant un ballon chaud au second poteau… ballon qui ira mourir dans le petit filet extérieur de Rui Patricio. Oui, l’Iran, équipe la plus faible sur le papier de ce groupe B, est passé tout près d’en sortir.

La VAR a aussi fait le show

Ce n’est pas encore après ce match que le débat sur la VAR se calmera un peu. A trois reprises, l’arbitre de la rencontre, Enrique Caceres, a fait appel à l’arbitrage vidéo. D’abord pour accorder un penalty au Portugal sur une faute sur Cristiano Ronaldo (49e), puis pour un coup de coude qui aurait pu valoir rouge à ce même Ronaldo (82e) et, enfin, sur une main de Cédric dans la surface (90e+1), qui offrira l’égalisation à l’Iran.

De quoi tendre un peu plus les débats sur mais aussi hors du terrain, à l’image d’un Carlos Queiroz intenable sur son banc de touche. Ce dernier s’est aussi plaint d’une faute non sifflée sur Ghoddos dans la surface, qui aurait mérité selon lui l’usage de la VAR (74e). Mais on n’ose à peine imaginer comment les débats auraient tourné sur ce match si cette dernière n’avait pas été utilisée.

https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde-grosse-frayeur-pour-cristiano-ronaldo-qui-frole-le-carton-rouge-et-le-portugal-1478037.html

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.