Le 7 novembre dernier, quatre jours après le départ de René Ruello, Christian Gourcuff était remercié pour la seconde fois de sa carrière (après 2002) par le Stade Rennais, alors dixième de Ligue 1. Cinq mois plus tard, la pilule n’est toujours pas passée. En témoigne ses propos amers lâchés au Télégramme.

« Je suis allé à Rennes (mai 2016) pour des raisons très précises: René Ruello, 15 ans après, me rappelle en me disant que cette fois-ci le projet est clair, sur du long terme, sur la formation, avec l’aval de François Pinault », lance le technicien de 63 ans.

« Le fils Pinault est venu voir un quart d’heure d’entraînement un jour »

« On a eu des blessures qui ont plombé le début de saison, des décisions arbitrales pas anodines. Mais le problème, il n’est pas là ! Le problème, c’est que le pouvoir ce n’est pas le président, c’est le propriétaire du club. Et sur ce plan, je me suis trompé : le propriétaire ce n’est pas François Pinault, c’est la holding, dont le président est le fils Pinault (François-Henri, président de la holding familiale Kering). Le problème, c’est le fils, juge Christian Gourcuff. Et comme la première fois, je me suis fait virer par la holding et des mecs que je ne connaissais pas. Le football n’échappe pas aux logiques d’une certaine économie, où des mecs débarquent un jour, font ton chèque sans état d’âme et tu pars. C’est d’une violence ! »

« Je vis ça comme une trahison, appuie Gourcuff. Ce n’est pas Ruello qui m’a trahi… Le fils Pinault, lui, je ne l’ai vu qu’une fois, lorsqu’il est venu avec son père voir un quart d’heure d’entraînement un jour. C’est pire qu’un regret, c’est la haine ! » http://rmcsport.bfmtv.com/football/christian-gourcuff-a-la-haine-contre-rennes-1426713.html

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