Tout le monde y aura eu droit ou presque. La Coupe d’Afrique des nations aussi va expérimenter les joies du VAR. L’assistance-vidéo, absente lors de la phase de poules et des huitièmes de finale de la compétition, entre en vigueur pour les quarts de finale. Et donc dès ce jeudi, lors du premier match entre le Sénégal et le Bénin (18h), au Caire.
Une première pour certaines sélections, quand d’autres ont déjà pu y goûter durant la dernière Coupe du monde. « Je ne suis pas trop fan du VAR mais ça peut nous aider comme nous pénaliser, estime le défenseur sénégalais Salif Sané en conférence de presse. Après, on n’a pas le choix. On va faire avec mais on ne va pas se fier au VAR, on va jouer notre football et montrer ce que c’est le Sénégal. »
Mais le VAR a aussi ses partisans. En huitième, le sélectionneur du Ghana James Kwesi Appiah s’était plaint de son absence, face à la Tunisie (1-1 a.p., 5-4 aux t.a.b.), notamment sur un but annulé pour une main inexistante. « Le VAR va beaucoup aider le football africain, avait-il assuré. Si nous l’avions eu, on aurait pu avoir un résultat différent. »
Des précédents houleux
Quelques précédents concernant le football africain ont toutefois de quoi refroidir. Les plaintes du Maroc durant le dernier Mondial par exemple. « VAR is bullshit », avait lâché le milieu offensif Nordin Amrabat après le match nul contre l’Espagne (2-2) en phase de poules et une égalisation jugée non valable par les hommes d’Hervé Renard.
Autre exemple plus frappant encore, avec la finale retour de la Ligue des champions africaine. Après un but invalidé, les joueurs du Wydad Casablanca avaient refusé de reprendre la partie. Et l’Espérance Tunis avait donc été déclarée victorieuse de la compétition… avant que la CAF ne décide finalement de faire rejouer la finale après la CAN. Autant dire que l’entrée en vigueur de l’assistance-vidéo sera particulièrement scrutée.
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