Les choses sérieuses commencent déjà pour Bordeaux. Premier club français sur le pont, l’équipe de Gustavo Poyet se rendra en Lettonie jeudi pour affronter Ventspils pour le compte du deuxième tour de qualification en Ligue Europa (un match à suivre en exclusivité sur RMC Sport).
« On voulait arriver dans les meilleures dispositions pour disputer ce match, mais la situation est un peu difficile, a regretté l’entraîneur bordelais Gustavo Poyet, ce lundi sur l’antenne de RMC. On a rencontré des problèmes pour recruter des joueurs. Il ne faut pas être négatif mais ce n’est pas situation que j’attendais quand je suis parti en vacances. Il faut être ici pour la comprendre. »
« On attend tous les jours des nouvelles »
Si le technicien uruguayen fait part de son inquiétude, c’est avant tout parce que le changement de propriétaire n’est toujours pas acté. Et freine, voire bloque, tout transfert. « On a un propriétaire qui va peut-être partir (M6) et un nouveau propriétaire qui n’est pas encore arrivé (General American Capital Partners). Nous, on est au milieu. On attend tous les jours des nouvelles. Tout le monde pense que ça va passer. Il y a des infos dans la presse sur des problèmes pour finaliser les négociations. On attend que la situation se résolve car c’est difficile de bouger sur le mercato. »
« On n’a pas pris un joueur, c’est la réalité »
En attendant ? « J’essaie de me concentrer sur les joueurs que j’ai, de mettre la meilleure équipe, soupire Poyet. On n’a pas pris un joueur. Ce n’est pas qu’on ne peut pas, mais on n’a rien fait. C’est la réalité. Il ne faut pas beaucoup parler parce que certains pensent que la solution viendra de la reprise du club et amènera un changement plus rapide. »
« Si le départ de Malcom permet de débloquer la situation… »
Un changement qui est intervenu quelques heures après l’enregistrement de cette interview, avec l’officialisation d’un accord entre Bordeaux et la Roma pour le transfert de Malcom. « Si ça permet de débloquer la situation… Il faut aussi savoir que l’on parle de notre meilleur joueur, confiait Poyet juste avant l’annonce. C’était notre meilleur buteur, celui qui faisait le plus de passes décisives, de différences. S’il part, l’équipe va le ressentir. On l’a déjà ressenti lors du match amical contre Berlin (1-1, sans le Brésilien, ndlr). La première mi-temps était magnifique mais il manquait quelque chose. Vous pouvez l’appeler Malcom ou la qualité (rire). Et c’est pour ça que nous n’avons pas gagné le match. »
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