C’est presque devenu une habitude. Lorsqu’une star est courtisée par le FC Barcelone ces dernières années, elle part au bras de fer avec son club afin de forcer son départ. Neymar a opté pour cette stratégie avec le PSG cet été. Après avoir annoncé à ses dirigeants son intention de retourner en Catalogne, l’artiste brésilien ne s’est pas présenté lundi à la reprise de l’entraînement. Le club parisien l’a rappelé à l’ordre en publiant un communiqué cinglant, même si le père de Neymar assure que son fils n’était pas attendu au Camp des Loges avant le 15 juillet. Le clash est désormais public entre le joueur de la Seleçao et les champions de France. Et il rappelle les méthodes récemment employées par d’autres joueurs dans l’espoir de rallier le Camp Nou…
Dembélé a exaspéré Dortmund
C’est peu dire que le Borussia ne garde pas un bon souvenir du départ d’Ousmane Démbélé a l’été 2017. Après avoir été contacté par le FC Barcelone, avec la perspective de remplacer Neymar parti au PSG, l’attaquant français est allé au bras de fer avec Dortmund. De manière très frontale. L’ancien dribbleur de Rennes, qui sortait d’une saison convaincante en Bundesliga, a tout simplement séché les séances d’entraînement jusqu’à obtenir gain de cause. De quoi provoquer l’ire de ses dirigeants et la désapprobation du vestiaire allemand. Après s’être fait allumer dans la presse par à peu près tout le monde, le futur champion du monde a finalement rejoint la Catalogne contre un chèque de 125 millions d’euros. Et une réputation un peu entâchée.
Coutinho s’est brouillé avec Liverpool
Pour lui aussi, le clash a eu lieu en août 2017. Là encore, après la fuite de Neymar à Paris. A l’instar de Dembélé, Coutinho a tenté de forcer son départ de Liverpool vers Barcelone. Alors que les Reds s’étaient opposés publiquement à sa vente, le meneur de jeu brésilien avait fait pression en coulisses pour obtenir un bon de sortie. Au point de menacer de ne plus jouer de la saison s’il était contraint de rester, d’après Mundo Deportivo. Preuve du malaise, Coutinho n’avait pas participé au barrage de Ligue des champions face à Hoffenheim en prétextant une douleur du dos qualifiée de « blessure diplomatique » par de nombreux observateurs. Malgré cette attitude, le joueur de la Seleçao ne sera pas transféré tout de suite. Et attendra jusqu’au mercato d’hiver pour enfin signer au Barça contre 145 millions d’euros.
Griezmann s’est mis l’Atlético à dos
Au moment de prolonger son contrat avec l’Atlético de Madrid l’été dernier (jusqu’en 2023), Antoine Griezmann a pris le soin de négocier une clause libératoire qui est passée à 120 millions d’euros au 1er juillet 2019. Histoire de s’offrir une porte de sortie. Le Barça va sans doute en profiter pour le recruter prochainement, peut-être même dès cette semaine. Mais le club catalan a mis en colère son homologue madrilène en tentant de négocier. Soit en étalant le paiement de la clause sur plusieurs échéances ou soit en incluant l’un de ses joueurs dans la transaction pour faire baisser le prix de 120 millions d’euros.
L’Atlético a répliqué avec un communiqué cinglant dans lequel il reproche au Barça de s’être mis d’accord avec le champion du monde dès le mois de mars, en pleine compétition, ce qui est interdit par le règlement. Pour ne rien arranger, Gizou a séché sa reprise dimanche, pour un départ en stage de pré-saison, en attendant son transfert en Catalogne. De quoi ouvrir officiellement un bras de fer avec les Colchoneros. Un de plus.
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